À propos des Rolling Bidochons

  CONCEPT : 

Imaginez simplement que vous écoutez de la musique l’oreille collée au mur mitoyen de votre pavillon de banlieue… Entre deux vagissements orgasmiques de votre voisine ou autres hurlements aux relents de vinasses acides et bon marché de son mari, vous entendrez la musique jouée par leur fils ado boutonneux… S’il écoute « Let’s spend the night together » des Stones, il est fort à parier que vous entendrez - les sons étant déformés par le placo-platre bon marché - « Laisses pas de nappe sous les fleurs » !

GENESE : 

Ainsi naîtra, presque d’un malentendu, ce groupe que Thierry Wolf (Titi Wolf) alias aussi John Lenine baptisera en hommage à Christian Binet et ses créatures Raymond et Robert : les SEX « BIDOCHONS » pour un premier album intitulé « On s’en bat les couilles. Opus produit et commercialisé rapidement sur un petit label parisien bien vite sold-out puisque acheté par quelques fans branchés comme «Les Nuls » de Canal + et dix mille autres afficionados

CONFIRMATION :

Ce qui devait être une expérience unique se perpétue deux années plus tard avec un second album pour lequel le groupe change de patronyme : THE ROLLING BIDOCHONS, Pour un remake tendrement délirant du « Some Girls » des Rolling Stones devenu « Sales Gueules » ! 

A la grande surprise du gang des pastiches, plus habitué aux ventes confidentiels et à enregistrer dans des conditions ultimes, leur second disque s’arrache et plus de 150.000 fans se jetteront avidement sur ces truculentes parodies et les désormais « Rolling Bidochons » pour la postérité commencent à faire frémir les gazettes !

CONSECRATION :

Presque sortie d’une poubelle de l’est parisien, les désormais ROLLING BIDOCHONS sont un peu effrayés par leur succès en cette année si particulière (1993) ou leurs singles entrent même au Top 50 ! Jouant le tout pour le tout et après avoir signé un important contrat avec le producteur de Vanessa Paradis, ils décident de s’attaquer à la légende de la musique pop ! Après trois mois passés dans un grand studio parisien, ils offrent ainsi à leurs fans un 4 BEADOCHONS DANS LE VENT qui mettra fin à la courtoisie légendaire de Yoko Ono qui les traînent devant les tribunaux… et leur offre une tribune si importante qu’après ce troisième opus, nul n’ignore plus l’existence de ce groupe dont les disques se vendent maintenant aussi en Angleterre et au Japon ! 

RETRAITE :

Déterminés à prendre leur retraite en pleine possession de leurs moyens, ils décident de terminer leur carrière en rendant hommage au meilleur groupe français de leur jeunesse « Telephone » qu’ils accrochent à leur tableau de chasse en enregistrant un album parodique de « Crache ton Venin » détourné en « Cache ton Machin » puisqu’ à l’instar de leurs aînés, les Bidochons montrent (presque) leurs attributs sur la pochette de cette album qu’ils souhaitent être leur dernier ! 

Après 4 albums (SEX BIDOCHONS « on s’en bat les couilles », ROLLING BIDOCHONS « sales gueules », ROLLING BIDOCHONS « 4 Beadochons dans le vent » et ROLLING BIDOCHONS « Bidophone : Cache ton machin ! ») et une compilation désormais culte, présenté dans une véritable boite de camembertet intitulé « LE TRES MEILLEUR DES BIDOCHONS » qui leur vaudra un nouveau procès – cette fois des fabricants de camembert ! – les ROLLING BIDOCHONS tirent leur révérence (après avoir accroché un nouveau hit à leur tableau de chasse «rape me » de Nirvana devenant « Crépêrie » !)

RESURRECTION :

Après l’équivalent d’un septennat d’absence, le gang des pastiches décida qu’il était temps de remettre un peu de désordre dans l’hexagone et ailleurs…

Nos garnements - après la parution de cinq albums désormais mythiques achetés (ou volés) par près de 900.000 personnes - décidèrent de fixer pour la postérité leurs versions si particulières des meilleurs hits disco de l’histoire !

Sortant de leur retraite, Le gang des pastiches part à la conquête du Japon ! Incroyable mais vrai… Dix années après leur retraite et près de 900.000 albums vendus, les Rolling Bidochons reprenaient la route pour une unique tournée japonaise !

Sur la lancée du succès de deux albums-compilations réunissant leurs plus célèbres parodies commercialisées au pays du soleil levant. Les Rolling Bidochons se produirent durant plusieurs semaines en Asie et plus particulièrement au Japon, de Tokyo à Yokohama, de Nagoya à Osaka !

Baptisés par la presse Tokyoïte les « Zazous Samouraï », nos fantasques Bidochons immortalisèrent cette tournée pour un DVD 

Ces cousins électriques des Marx Brothers, également fils spirituels de Boby Lapointe, Henri Salvador, Au Bonheur des Dames, Boris Vian mais aussi des Sex Pistols ou des Rolling Stones sont heureusement toujours aussi incontrôlables ! Et rassurons nous… sans doute plus qu’hier mais bien moins que demain !

    LE CERVEAU DU GANG : 

Nom : JOHN LENINE (Titi Wolf)

Profession : Voix officielle du Parti

Signe du Zodiaque : Cancer ascendant cancer

Date de naissance : le 19 Juillet

Signe Particulier : Marxiste (tendance Groucho)

Leader incontesté et totalitaire, concepteur, auteur des textes et chanteur au sein des Rolling Bidochons, il utilisa les plus incroyables stratagèmes et offrit presque tout à ses compères (femmes, jus de pommes, fraises tagada) pour les convaincre de se lancer dans cette aventure digne des croisés du treizième siècle !

John « Titi Wolf » Lenine commence sa carrière de chanteur durant la période pré-alternative après avoir éclairé durant plusieurs années les ondes parisiennes d’un talk show mythique qui réunissait 500.000 auditeurs-fans chaque nuit durant la époque pionnière des radios libres (Banzaï). Il commet deux albums déguisé en émule du comte Dracula au sein d’une mémorables formation «Les Vampires » (groupe culte qui répétait dans une crypte du cimetière du père-Lachaise !) avant de se transformer en Bidochons.

Entre deux albums du gang des pastiches, il publie un premier livre, pamphlet caustique sur l’univers de la télévision d’hier et d’aujourd’hui (« Génération Télé » aux éditions Les Belles Lettres). Puis prend la direction artistique d’un label et conçoit des albums pour de multiples artistes de renommée nationale ou internationale aussi divers et variés qu’ Iggy Pop, Lio, John Cale, Jacques Higelin, Francis Lalanne, Nashville Pussy, Petula Clark, et même les Chœurs de l’armée rouge ou le Bolchoï ! Aujourd’hui P-D.G d’une compagnie de productions, il sépare ses activités d’artistes et de producteurs (comme ses grands aînés Jacques Dutronc ou Peter Gabriel avant lui) en essayant d’utiliser au mieux les deux hémysphères de son cerveau dopé au chocolat noir.

SON FIDELE LIEUTENANT : 

Nom : KIKIF RICARD (Nanar)

Profession : Ukuléléctrique

Signe du Zodiaque: Cancer ascendant carriées

Date de naissance : 15 Juillet

Signe Particulier : P’tit brun avec une chaussure jaune.

Lead guitare des Rolling Bidochons depuis l’origine du groupe. Kikif « Nanar » est toujours dans les sales coups fomentés par son compère John Lenine ! Il commence également sa carrière de pirate électrique en jouant au sein des « Vampires » avant de se transformer lui aussi en Bidochons. Sans doute le plus énigmatique des guitare-hero, il est droitier mais joue comme Hendrix ou McCartney avec une guitare de gaucher ! Egalement ingénieur du son habitué des champs de courses, ce gentleman qui n’est pourtant pas d’Epsom permet surtout aux téléspectateurs d’entendre le véritable son des sabots des purs sangs lancés au galop lors des tiercé dominicaux ! Kikif cultive par ailleurs une personnalité hors norme (il parle cuisine quand vous discutez football et vis et versa) et un fameux talent pour raconter les deux mêmes et uniques histoires « drôles » qui font tordent de rire ses compères Bidochons, toujours compatissants : « Plume la mouche » et surtout « Gérard Majax »... Si vous le croisez, Demandez-lui donc de vous les raconter !

LES AUTRES COMPLICES :

Nom : CHARLOT KILOWATT II 

Profession : Peau et usage de peaux

Signe du Zodiaque : Bigorno ascendant koala

Signe Particulier : Surfeur du dimanche

Entre deux séances d’U.V et de prises de son d’artistes aussi divers et variés que ceux avec lesquels il travaille régulièrement (Diane Tell, Trio Esperanza, Pierre Bachelet, etc), l’ingénieur du son et nouveau batteur des Bidochons (qui offre également ses baguettes à Jane Birkin, Pascal Obispo et surtout Calogero dont il est le batteur historique depuis les Charts), produit et mixe les nouveaux titres du groupe dans des lieux les plus incroyables (buanderie de sa mère, TGV Atlantique, backstage de l’Olympia, etc.). Après avoir participé aux prises de son de deux derniers albums du gang des pastiches, il remplaça avantageusement son ami Ringo Tare, partit dépenser ses millions de dollars sur l’hippodrome de Maison-Laffite, derrière la console et les fûts des Bidochons. Comme il est multi-instrumentiste (bien qu’il ne sache pas joué du cornet à piston ni de la gimbarde peruvienne), il remplace souvent ses petits camarades leurs qu’ils sont trop saoul et trop occupés pour enregistrer leur partie musicale !

Nom : BILL POURQUOIMEC(Nanor)

Profession : Basses oeuvres

Signe du Zodiaque : Picard ascendant Chtimi 

Date de naissance : le 19 Octobre 

Signe Chinois : Serpent

Même si tous le monde pense qu’il s’agit du plus crétin des Bidochons, l’homme le plus grand du groupe (par la taille) dispose bel et bien de d’un doctorat de chimie : Parlez lui du beau temps, il vous entretiendra de la totomérisation des polimères ! 

Pour remplacer Sid Vicelard (uniquement présent sur le premier opus), les Bidochons recherchaient un bassiste buvant autant mais tenant mieux l’alcool ! Ces talents de descendeurs (et l’on ne parle pas de ski) étant déjà connu de Kikif Ricard et John Lenine (le sieur Pourquoimec à même chanté sur le premier album), il fut rapidement choisit et devint vite l’incontournable préposé aux basses oeuvres des Bidochons, ce, dès le second disques. Dans une autre vie, il fut le leader d’un groupe culte de la scène pré-alternative d’une ville (ou deux) de la banlieue parisienne (L’infanterie Sauvage). Il s’intéresse également aux nouvelles technologie et après avoir professé la bonne parole chimique aux ingénieurs du CNAM, devient l’une des chevilles ouvrière en vue d’une compagnie de production audio et vidéo.

Nom : YOKO KONO (Walt)

Signe du Zodiaque : Escargot ascendant Moustique 

Date de naissance : le 5 Décembre

Les quatre Rolling Bidochons souhaitant être cinq à l’instar des 3 mousquetaires qui étaient 4 ! Ils recrutèrent ce guitariste tout neuf capable de faire presqu’autant de boucan sur scène que son compère Kikif Ricard. 

Yoko Kono apparaît déjà sur quelques titres du troisième album puis participe à tous les concerts de la tournée « 4 Beadochons » avant de devenir un membre officiel de la famille Bidochons. Il fut aussi l’interprète remarqué des célèbres chansons réalistes dans les restos à cassoulet de la région parisienne avant de rejoint son compère Nanar sur les champs de courses pour sonoriser les canassons pour les chaînes hippiques.